La noirceur fait rage sur le royaume, cependant une lueur d’espoir apparaît. Les héroïnes Disney sont prêtes à affronter les vilains dans Chronicles of light: Darkness falls. En équipe, vous tenterez donc de repousser cette ombre en travaillant de pairs de façon à compléter des quêtes, en battant les vilains et en fermant le vortex avant que l’obscurité s’installe pour toujours.
Chronicles of light: Darkness falls
Autrice: Pam Walls;
Illustratrice: Poppy Betha;
Éditeur: Ravensburger;
Distributeur: Ravensburger;
Nombre de joueurs: 1 à 4 joueurs;
Durée: 45-60 minutes;
À partir de: 8+;
Thématique: Disney;
Mécaniques: Jeu coopératif, de ramassage, livraison et stratégie.
C’est quoi le but?
Dans Chronicles of light: Darkness falls, le but est de compléter des quêtes, de vaincre les vilains et de fermer le vortex avant que la noirceur prenne possession du royaume.
Comment on joue à Chronicles of light: Darkness falls?
Premièrement, en début de partie, on choisit aléatoirement une quête que nous devrons effectuer durant la partie. Pour y parvenir, nous aurons à naviguer dans le royaume pour, entre autres, récupérer des objets et les restituer, ou alors démanteler des barrières nous faisant obstruction. Chaque personnage a 4 quêtes parmi lesquelles choisir. Il est à noter qu’on peut partager des jetons de quête lorsqu’on se trouve sur la même case qu’un autre joueur.
Une partie se déroule en 6 manches (jours) pour une partie à 2 joueurs, en 7 manches pour une partie à 3 et 8 manches pour une partie à 4 joueurs. Chaque jour comprend 6 actions au total. Il n’y a pas de tour à proprement parler puisque c’est le leader de chaque journée qui décidera ultimement ce qui sera joué.
Ainsi, parmi les actions possibles, on peut se déplacer seul ou avec d’autres joueurs à travers le royaume, restaurer nos cœurs ou ceux des autres, pour n’en nommer que quelques unes.
Vaincre les ombres
Aussi, durant notre périple, on va croiser des ombres, c’est-à-dire des vilains qui se dressent sur notre chemin. On doit vaincre ceux-ci avant de récupérer ou laisser des jetons de quête sur la case. Afin de les vaincre, les joueurs présents sur la case brassent leurs dés et tentent d’obtenir un total égal ou supérieur à la force du vilain. Si le résultat est positif, on tourne alors la tuile. Autrement, on peut tenter de battre à nouveau l’ombre en s’adonnant à un deuxième lancer ou tout simplement attendre qu’un autre héros vienne nous aider à la vaincre. Attention toutefois parce qu’on peut perdre des cœurs en cours de bataille.
Lorsqu’on a joué 6 actions, un nouveau jour se lève. On retire tous les jetons Action et on révèle une carte de la pile obscurité. Le leader change alors pour le prochain joueur dans le sens horaire et la partie se poursuit.
OK, et le jeu se termine quand?
Une partie de Chronicles of light: Darkness falls prend fin au bout de 6 manches à 2 joueurs, 7 manches à 3 joueurs et 8 manches à 4 joueurs. Par la suite, il y a deux issues possibles. Soit notre équipe gagne lorsque qu’on a fait toutes les quêtes, qu’on a vaincu les ombres et qu’on a détruit le vortex. Ou alors, soit l’équipe a perdu, puisqu’on ne peut révéler de carte noirceur au début de la journée ou qu’on atteint le dernier cœur sur le marqueur d’équipe.
C’est tout?
Il est possible de jouer en solo à Chronicles of light: Darkness falls. Il suffit de préparer la partie comme pour une partie à 2 joueurs et de contrôler deux héros en même temps.
Ce que je pense de Chronicles of light: Darkness falls?
En grande fan de Disney que je suis, c’est certain que Chronicles of light: Darkness falls m’a fait de l’oeil. Je dois dire que je ne possède pas vraiment de jeu de ce genre, alors ça fait différent. En plus, on nous offre une expérience de jeu coopérative! J’achète!
Un visuel très soigné
D’emblée, je suis séduite par les illustrations sur la boîte. On voit dès le départ qu’il sera question d’affrontement, de la manière dont sont positionnées les héroïnes. L’effet cristallisé des personnages est très réussi et j’adore les couleurs vibrantes. Ça donne un look très tendance au jeu. J’aime qu’on ait gardé cet aspect sur les règles du jeu ainsi que sur les figurines des personnages. Ces dernières sont d’ailleurs super bien détaillées, il y a un beau soucis quant au visuel de ce côté. J’apprécie aussi que ce soit des figurines au lieu de personnages en carton.
Pour les tuiles vilains, ce sont des vilains ou personnages liés au film de l’héroïne en question. Les jetons sont d’une très belle épaisseur et les figurines sont plaisantes à manipuler.
C’est la même chose sur les tuiles qui composent le plateau, on retrouve de belles illustrations nettes et au côté cristallisé également. La seule chose que j’ai à reprocher au matériel est en ce qui concerne les tuiles plateau. Celles-ci ont tendance à se fléchir, ce qui nuit partiellement à l’expérience de jeu, entre autres durant les déplacements des personnages.
Aussi, on nous fournit des sacs colorés aux couleurs des personnages du jeu. J’aime particulièrement cela, car ça accélère la mise en place d’avoir toutes les composantes pour une couleur au même endroit.
Des règles simples
Les règles du jeu sont assez rapides à comprendre et à assimiler. Il y a même un code QR sur le livret de règles menant droit à une vidéo expliquant le jeu. C’est quelque chose d’intéressant si on souhaite voir un survol des règles sans avoir à lire l’entièreté du livret.
Aussi, j’aime beaucoup les exemples dans le livret, surtout ceux concernant les batailles contre les vilains. Personnellement, ces exemples m’ont aidé à comprendre le jeu plus rapidement. Le livret est très clair et sans ambiguïté. Il a également un beau fini, un peu lustré qui est agréable à prendre en main.
Des interactions plaisantes
Nul besoin de mentionner que les interactions sont le cœur de ce jeu, qui se veut coopératif. Comme le leader doit décider ce qui sera joué chaque tour, il y a donc beaucoup de discussions à avoir entre les joueurs. On tente de faire valoir notre point auprès du leader de manière à optimiser nos actions, qui sont limitées à 6 par jour.
Si les interactions sont bien présentes, l’ambiance l’est tout autant. Comme il y a un nombre prédéterminé de manches (de jours), il y a un sentiment d’urgence quant à la réussite de nos quêtes et à vaincre les ennemis. Je trouve qu’il y a une belle ambiance de compétition, pas envers les autres joueurs bien sûr, mais envers le jeu. Car souvenons-nous que soit on gagne ou on perd tous ensemble. La discussion est donc primordiale dans le jeu.
Mon expérience de jeu à Chronicles of light: Darkness falls
J’ai bien aimé jouer à Chronicles of light: Darkness falls. Je trouve que les personnages sont très bien balancés. Par exemple, Moana est très bonne pour restituer des coeurs, tandis que Maid Marian est géniale pour éloigner les ombres. Je ne dirais pas qu’il y a un combo meilleur qu’un autre pour jouer, chaque personnage a sa force, certes, mais pas de là à prioriser un personnage au détriment d’un autre.
J’ai joué des parties à 2 et à 4 joueurs et je dois dire que j’ai eu autant de plaisir en duo qu’en plus grand groupe. Le jeu est très bien modulé pour plaire autant en solo qu’à 4 joueurs. La difficulté peut aussi être ajustée, chose que j’ai aimé, surtout en première partie. Le fait de pouvoir retirer ou ajouter une carte obscurité au paquet est très bien.
Je conseille d’ailleurs de suivre la suggestion de Ravensburger pour la première partie, soit d’utiliser les quêtes proposées et d’enlever une carte obscurité du paquet. Nous ne l’avons pas fait, pensant que nous réussirions sans problème à vaincre la noirceur, cependant, nous avons malheureusement perdu notre première partie. Nul doute qu’avec les judicieux conseils de Ravensburger, notre partie aurait été plus serrée.
Pour avoir joué à Horrified dans le passé, je n’ai pas été trop dépaysée. Je ne dirais toutefois pas que c’est comme Horrified, puisque, contrairement à celui-ci, les tours sont prédéterminés et c’est le leader qui détermine les actions, ces dernières étant limitées à 6 par manche. Cependant, j’ai retrouvé quelques aspects qui me l’ont rappelé. Contrairement à Horrified, cette fois-ci le thème me parle davantage. On est donc dans une thématique qui plaira davantage aux familles et enfants je crois.
Une thématique bien ressentie
Comme mentionné d’entrée de jeu, les illustrations magnifiques font en sorte qu’on ressent bien la thématique. J’aime le choix qui a été fait au niveau des personnages. J’aimerais toutefois qu’il y ait un plus grand éventail parmi ceux-ci, de manière à pouvoir choisir qui jouer, sans se limiter aux 4 personnages proposés.
Chronicles of light: Darkness falls a aussi une belle rejouabilité. Avec le plateau modulable, c’est certain que les parties seront différentes de fois en fois. Également, avec sa thématique, je pense qu’il saura rejoindre un large public. La mécanique est simple à comprendre et on peut rapidement s’adonner à une partie sans trop d’embûches.
Le temps de jeu est aussi très respectable, avec ses 45-60 minutes. C’est sans aucun doute un jeu que je prendrai plaisir à ressortir avec ma famille ou avec des amis.
Bref, si vous aimez les jeux coopératifs et qu’en plus vous aimez Disney, alors Chronicles of light: Darkness falls est pour vous!
On aime Chronicles of light: Darkness falls pour:
– Les illustrations magnifiques;
– Les sacs de couleur fournis permettant de bien distinguer le matériel pour chaque joueur;
– Les figurines colorées bien détaillées;
– Le plateau modulable;
– La bonne rejouabilité;
– L’ambiance agréable lors des parties;
– Son accessibilité;
– L’interaction entre les joueurs, puisqu’on joue en coopération;
– La thématique Disney bien représentée;
– La mécanique coopérative et de ramasssage intéressante.
On aime moins Chronicles of light: Darkness falls pour:
– Les tuiles du plateau qui ont tendance à se fléchir.
On aurait aimé:
– Plus de choix de personnages.
On aimerait:
– Une extension permettant de jouer d’autres personnages et divers pouvoirs.
Merci à notre partenaire Ravensburger de nous avoir offert
une copie du jeu Chronicles of light: Darkness falls pour cette chronique.
Nous vous invitons à découvrir d’autres jeux de ce distributeur
en lisant notre chronique sur le jeu Star Wars Villainous.