La ville de Tokyo souhaitent rendre accessible tous ses quartiers touristiques par le métro. Vous êtes l’ingénieur tout désigné pour dessiner les nouveaux plans de métro dans la capitale japonaise. Suite à votre succès à Londres (Next Station : London), vos services sont requis de nouveau. En voiture tout le monde pour Next Station : Tokyo!
Next Station : Tokyo
Auteur: Matthew Dunstan;
Illustrateur: Maxime Morin;
Éditeur: Blue Orange Games;
Distributeur: ÎLO;
Nombre de joueurs: 1 à 4 joueurs;
Durée: 25 minutes;
À partir de: 8 ans et+;
Thématiques: Métros, Tokyo;
Mécaniques: Jeu de connexions, de traçage de lignes et de Flip & Write.
C’est quoi le but?
Dans Next station : Tokyo, le but est de remporter un maximum de points en optimisant le tracé des 4 lignes de métro sur votre plan de Tokyo.
Comment on joue à Next Station : Tokyo?
Après une rapide mise en place, vous pourrez commencer votre partie de Next station: Tokyo. Pour ce faire, vous devrez prendre votre premier crayon de couleur, identifier votre station de départ avec la même couleur sur votre feuille de jeu et commencer à construire votre ligne de métro au fur et à mesure que les cartes indiquant quel sera le prochain symboles à relier seront retournés. Une fois la 5e carte Souterrain retournée, vous pourrez calculer les points générés par la ligne que vous venez de construire.
Une fois cette étape terminée, vous pourrez prendre une autre couleur de crayon et recommencer de manière à tracer quatre trajets de couleurs différentes sur votre carte.
OK, et le jeu se termine quand?
Une partie de Next station: Tokyo se termine quand le quatrième trajet a été complété. On compile ensuite les résultats obtenus pour chacun des trajets et on ajoute les points obtenus par les Objectifs commun si vous jouez avec le mode avancé.
C’est tout?
Dans Next Station : Tokyo, on propose 2 modules à ajouter à nos parties (mode avancé). Il y a les Objectifs communs et les Stations spéciales. Ce jeu est en quelque sorte compatible avec son frère Next Station : London. Exceptés les Objectifs communs de chacun des jeux, les autres modules sont interchangeables. Il y a aussi un mode solo qui est sensiblement la même chose qu’une partie multijoueur, mais avec des pénalités de points.
Il a été annoncé qu’il y aurait également un jeu Next Station : Paris pour 2024. Ce dernier serait le volet le plus facile de la série Next Station. Soyez à l’affut!
Ce que je pense de Next Station : Tokyo?
Je n’ai pas eu beaucoup d’expérience avec les jeux de type “Flip/Roll & Write“, alors Next Station : Tokyo m’intriguait à savoir comment ce jeu pouvait être différent des autres que j’ai déjà essayé comme Cartographers et Railroad Ink principalement. Ayant une thématique un peu similaire que Railroad Ink, Next Station : Tokyo est totalement différent dans son fonctionnement.
Look et matériel
Le design visuel du jeu a été conçu pour faire ressortir la thématique du jeu : le métro. Même le feuillet de règles suit le design de lignes de métro et chaque “station” correspond à une règle. À la fin de la partie, on a vraiment l’impression d’avoir dessiné un plan de transport tel que l’on verrait lorsqu’on prend le métro. Ce style artistique est aussi illustré sur la boîte et je la trouve visuellement agréable. Par contre, un petit problème avec le choix de couleur persiste tout le jeu Next Station : London, la couleur jaune. La division des quartiers par des lignes jaunes sur fond blanc qui peut être difficile à voir selon l’éclairage.
Pour ce qui est du matériel, il y en a peu. On a 4 crayons de couleurs, quelques cartes et un gros bloc de feuilles de jeu. Pour ce bloc, il y a 200 feuilles, jouables recto-verso. Les cartes sont de bonne qualité et les crayons peuvent être aiguisés. La boîte est de petit format et se ferme avec un rebord magnétique. Ce jeu peut être transporté facilement n’importe où, car il n’est pas encombrant.
L’accessibilité et la complexité de Next Station : Tokyo
Quand on ouvre le feuillet des règles du jeu, sur le premier coup d’oeil, on peut être “intimidé” par la quantité de texte et croire que Next Station : Tokyo sera compliqué. Mais ce n’est absolument pas le cas. Certes, il y a un total de 22 petites pages, mais c’est rempli d’exemples visuels pour peu de règles. Le jeu est en soi assez simple et il est très bien expliqué. Avec sa simplicité, Next Station : Tokyo est accessible à un grand public. Le décompte des points peut être complexe les premières fois, mais avec de la pratique, on peut facilement maîtriser cela suite à quelques parties.
Le défi du jeu est de créer des correspondances, faire croiser des lignes de métro aux mêmes stations. Avec plusieurs façon de marquer des points, on peut explorer différentes stratégies selon les cartes révélées au cours de la partie. Pour éviter des pénalités, il faut relier le plus de stations de la ligne verte au centre. Mais on peut aussi faire des points en créant des correspondances dans les quartiers les plus éloignés du centre. Également, on peut faire beaucoup de points si l’ont réussi à réunir toutes les lignes à une même station.
Plusieurs stratégies sont bonnes, il faut aussi traiter avec l’aspect du hasard. Après quelques parties, je conseille fortement d’utiliser les modes avancés (qui sont très simples). Cela ajoute des opportunités de points et quelques petits défis supplémentaires. Les Objectifs communs accordent des points bonus si les objectifs sont remplis par les joueurs. Les Stations spéciales donnent des “avantages” à certaines stations à chaque manche.
Comment se passe une partie?
L’ambiance de Next Station : Tokyo est très calme. Chaque joueur essaie d’optimiser son plan du métro tokyoïte. Tout se fait individuellement, aucune interaction entre les joueurs. La seule différence à chaque manche consiste en la couleur de la ligne de métro tracée par chacun. Pour le reste, les mêmes cartes sont révélées pour tout le monde.
Avec l’aspect hasardeux de Next station : Tokyo et le nombre de feuilles fournies, ce jeu a une grande rejouabilité. Si on ajoute les modes avancés, on a encore plus de rejouabilité. Donc, aucune partie ne sera identique.
Pour terminer, j’aimerais dire que j’ai vraiment apprécié ce petit jeu. Il est visuellement attrayant, il est portatif et la thématique est bien ressentie. Next Station : Tokyo nous fait réfléchir un peu. Il est agréable à jouer et après une partie, j’ai toujours le goût d’en rejouer une autre pour essayer de faire mieux!
Bref, si vous aimez les jeux rapides, compacts et très agréables mettant de l’avant une thématique de transport, alors Next station: Tokyo est pour vous!
On aime Next Station : Tokyo pour:
– La boîte et les illustrations simpliste mais jolies;
– Les règles du jeu très simples;
– Le matériel de bonne qualité et en quantité suffisante (pour les feuilles);
– La rejouabilité très élevée;
– L’ambiance est calme;
– Un jeu accessible à tous (intergénérationnels);
– L’absence d’interaction entre les joueurs, ce qui permet d’y jouer en solo;
– La thématique du métro très bien sentie;
– La mécanique de Flip & Write qui s’agence bien avec la thématique;
– Un jeu fluide, il se joue bien.
On aime moins Next Station : Tokyo pour:
– Les lignes jaunes séparant les quartiers qui peuvent être difficiles à voir;
– Le comptage des correspondances est pénible à faire et peut être même une source d’erreurs.
On aurait aimé:
– Des plans de villes différents.
Il est à noter que:
– Si vous aimez les jeux avec beaucoup d’interaction entre les joueurs, vous pourriez vous ennuyez avec ce jeu, il n’y en a aucune.
– Si vous êtes une personne allergique au hasard, alors vous pourriez ne pas aimer ce jeu.
Merci à notre partenaire Blue Orange Games de nous avoir offert
une copie du jeu Next Station : Tokyo pour cette chronique.
Nous vous invitons à découvrir d’autres jeux de cet éditeur
en lisant notre chronique sur le jeu Wonder Woods.