Bienvenue dans ce merveilleux voyage à Quetzal – La cité des oiseaux sacrés. Une cité où vous pourrez trouver les vestiges d’un peuple ancien. C’est ici qu’il vous sera possible d’utiliser vos fidèles aventuriers et vos archéologues passionnés pour mettre la main sur des artéfacts tels que des tablettes anciennes, des armes et même peut-être des momies. Par contre, ne pensez tout de même pas que vous serrez la seule équipe à souhaiter mettre la main sur un tel butin. Aurez-vous une longueur d’avance sur les autres chercheurs ? Pourrez-vous avoir la chance d’être le premier archéologue à présenter la nation des oiseaux sacrés au monde entier ? Dans Quetzal- La cité des oiseaux sacrés se sera à vous de faire vos preuves.
Quetzal – La cité des oiseaux sacrés
Auteur: Alexandre Garcia;
Illustrateur: Nastya Lehn;
Éditeur: Gigamic;
Distributeur: Randolph;
Nombre de joueurs: 2 à 5 joueurs;
Durée: 15 minutes (par joueurs);
À partir de: 10ans et +;
Thématiques : Aztèque, Maya, Ruine;
Mécaniques : Jeu de collection, de pose d’ouvriers et jeu de pari.
C’est quoi le but?
Quetzal – La cité des oiseaux sacrés est un jeu de collecte d’artéfacts. Dans ce jeu, vous serez à la tête d’un groupe d’aventuriers et d’archéologues qui cherchent à réunir le plus de biens précieux venant de la cité ancienne des oiseaux sacrés. Trouver les artéfacts et réussir à les amener à votre navire avant les autres groupes sera votre mission.
Comment on joue au jeu Quetzal – La cité des oiseaux sacrés?
Tout d’abord, Quetzal – La cité des oiseaux sacrés vous laisse choisir votre leader qui sera représenté par une couleur bien à lui. Chacun des personnages viendra avec 2 disques de bois de sa couleur: un pour la piste de découverte et l’autre pour la piste de score. Vous aurez aussi un meeple plus gros qui représente votre leader et 6 petits meeples qui représentent votre équipe. En fonction du nombre de joueurs et de votre position de jeu, vous commencerez avec un certain nombre de pièce d’or. Finalement, vous aurez en votre possession un jeton (+50 points de victoires) qui servira seulement si vous allez au-delà de la piste de score.
Quetzal – La cité des oiseaux sacrés se joue en 5 manches qui auront pour objectif l’acquisition de collections d’artéfacts et la livraison de ceux-ci. Il est impératif de livrer le plus de vos trouvailles possibles puisque celles qui n’auront pas été menées au navire à la fin de la 5e manche seront perdues.
Chaque manche est répartie en 4 étapes qu’il faut effectuer dans l’ordre :
–Lancer les meeples;
–Placer les meeples;
–Activer les lieux;
–Préparer le tour suivant.
1- Lancer les meeples
Le lancement de meeples constitue la première action pour chacun des tours de jeu. Vous prenez tous les meeples en votre possession et vous les lancez comme des dés. Cette étape est cruciale pour élaborer une stratégie, car c’est à ce moment que vous saurez de combien d’aventuriers vous disposerez pour ce tour, même chose pour les archéologues.
Lorsqu’un meeple tombe sur le côté blanc, il est archéologue; le côté noir représente les aventuriers. Par chance, parfois des meeples seront sur la tranche ou même sur leurs pieds. Quand une telle situation se produit, c’est à vous de choisir le rôle de ce meeple. Il est possible de choisir le rôle de vos meeples sur la tranche ou debout seulement au moment de les mettre sur le plateau. Les meeples qui auront réussi un atterrissage parfait sur leurs pieds vous rapporteront une pièce d’or chacun. Le meeple personnage (le plus gros) peut toujours occuper le rôle que vous désirez, vous le lancez seulement pour possiblement faire une pièce d’or supplémentaire.
2- Placer les meeples
En commençant par le premier joueur et dans le sens horaire, chaque joueur choisit un des lieux du plateau de jeu pour mettre un ou plusieurs meeples. Certains emplacements prennent plusieurs meeples et d’autres un seul. Il faut aussi s’assurer que nous avons placé un meeple de la bonne couleur puisqu’il y a des lieux blancs pour les archéologues, noirs pour les aventuriers, blancs et noirs où il est possible de choisir, mais pas de mélanger. Finalement, les lieux gris où n’importe qui est le bienvenu en tout temps. Cette étape prendra fin lorsque tous les joueurs auront mis la totalité de leurs meeples.
3- Activer les lieux
Il y a 3 types de lieux que vous pourrez exploiter avec votre équipe : Les emplacements uniques, les emplacements à enchères et puis les emplacements libres.
Premièrement, les emplacements uniques sont des lieux qui demanderont un coût en or et un type d’ouvrier en particulier. Vous aurez à payer immédiatement la somme demandée pour le placement du meeple et cet emplacement vous appartiendra. Plus personne ne pourra prendre cette case au cours de cette manche.
Les emplacements à enchères, quant à eux, demanderont de gagner la mise en nombre de meeples de la même couleur. Le premier joueur à mettre des personnages doit respecter la couleur ou choisir celle qu’il désire mettre de l’avant. Un joueur peut mettre le nombre de meeples qu’il désire du moment qu’ils sont tous du même groupe. Attention, si un autre joueur vient vous surpasser en nombre, vous devrez récupérer vos troupes et lui céder la place. Vous récupérerez vos meeples pour les placer dans un autre lieu de votre choix.
Finalement, les emplacements libres sont des lieux disponibles pour tous et en tout temps
Ce sont les seuls endroits qui vous permettent de mettre des archéologues et des aventuriers au même endroit. Il vous suffit de respecter le coût affiché et vous serez en mesure de bénéficier de cet emplacement.
Au total, vous bénéficierez de 8 emplacements différents pour élaborer votre stratégie. Chaque lieu possède un avantage pertinent à prendre en considération au cours de la partie. Certains, comme le temple et les 3 annexes du temple, vous permettront de mettre la main sur des artéfacts. Les autres lieux vous permettront de remporter des pièces d’or, de gagner des modifications de personnages et, aussi, seront nécessaires à la livraison de vos trouvailles.
Lors de la livraison de vos artéfacts, il est primordial de vérifier la charte des valeurs de votre collection, car tous vos trésors valent plus cher en lot de 3 que seuls. Vous devez aussi vérifier dans le coin supérieur droit pour de possibles bonus qui pourront faire pencher le cours de la partie en votre faveur.
4- Préparer le tour suivant
Une fois tous les emplacements activés, vous récupérez la totalité de vos meeples. Vous devez alors remettre une carte objet à chacun des 14 emplacements sur le plateau de jeu. Il faut aussi remettre à disposition des modifications de personnages visibles dans chacun des emplacements à cet effet. Il ne vous restera plus qu’à avancer le jeton avion sur la piste de tours et démarrer une nouvelle manche.
C’est tout?
Quetzal – La cité des oiseaux sacrés, vous offre de pimenter votre expérience lorsque vous jouez à 2 joueurs. En effet, vous aurez accès à un automate pour simuler un troisième joueur. L’automate place des personnages en fonction de la carte que vous tournez avant le début de la manche. Il ne compte pas de points en revanche, il retire simplement les cartes qu’il gagne du jeu. Il vous ajoute aussi quelques embuches du côté des enchères puisque comme un joueur normal, vous devez surpasser le nombre de meeples qu’il possède pour avoir le lieu. Vous devez simplement lire la carte automate et disposer son équipe tel qu’indiqué.
OK, et le jeu se termine quand?
La partie prendra fin lorsque l’avion s’envolera à la fin de la 5e manche. À ce moment, les joueurs doivent compter les points qu’ils ont fait sur la piste de score et les additionner aux autres points qu’ils ont fait. Les paquets de 3 pièces d’or offrent un point supplémentaire et il faut vérifier les modifications de vos personnages qui offrent aussi parfois des points de victoire.
Le gagnant est celui qui a cumulé le plus de points de victoire. En cas d’égalité, c’est à celui le plus loin sur la piste des découvertes que revient la victoire. Si l’égalité persiste, les joueurs en tête sont tous deux victorieux.
Ce que je pense du jeu Quetzal?
J’aimerais débuter en disant que Quetzal – La cité des oiseaux sacrés est un mélange parfait de 3 mécaniques que nous ne voyons presque jamais ensemble. Les enchères amènent un petit côté compétitif qui rajoutent une ambiance plus immersive au cours du jeu. La mécanique de collection quant à elle, nous force à bien penser à nos stratégies. Nous voudrions toujours pouvoir livrer en paquet de 3, mais parfois, il faut savoir vendre au bon moment avant de rester pris avec des cartes dans les mains. Finalement, la pose d’ouvrier nous offre une multitude de possibilité pour modifier notre cheminement vers la victoire. Il est possible de souhaiter avoir un grand nombre de cartes tout comme il est possible de souhaiter en avoir moins, mais des plus payantes.
Dès la première partie, les règles se comprennent très bien. Vous voulez sortir ce jeu avec vos invités qui n’y ont jamais joué ? Pas de problème, il s’explique bien et même les joueurs qui ont peu d’expérience en jeu de société en général auront la chance de s’adapter rapidement. Le livret semble imposant à première vue, mais il se lie très vite et il faut prendre en considération qu’il y a des explications pour l’automate qui ne sert qu’à 2 joueurs.
Un matériel coloré et attirant dans Quetzal – La cité des oiseaux sacrés!
Le matériel dans la boîte est coloré et attirant. Effectivement, chaque joueur a une couleur bien vibrante à lui et tous ses pièces personnelles sont de cette couleur. Les cartes d’artéfacts aussi sont très jolies et ils ont même pris la peine de modifier le dessin de chacune lorsqu’elles donnent aussi un bonus.
La boîte est très attirante et reflète bien l’intérieur du jeu. Dans votre bibliothèque de jeu, vous pourrez très bien distinguer cette jolie boîte parmi les autres. Le seul point négatif de cette boîte est qu’elle n’a pas de division pour séparer les pièces du jeu. Oui, cela nous laisse suffisamment de place pour placer le tout rapidement, mais cela rend la sortie de chacun des éléments du jeu plus lente. Le plateau de jeu est aussi super beau et coloré. Il est de la parfaite grandeur pour avoir accès à tout ce que le jeu offre. Le seul petit bémol vient du fait qu’il y a des morceaux à positioner pour cacher les zones que nous n’utilisons pas à 2 joueurs.
Une bonne rejouabilité pour Quetzal – La cité des oiseaux sacrés!
La re jouabilité est aussi particulièrement intéressante. En effet, il y a plusieurs stratégies possibles à employer. Vous pouvez choisir d’optimiser les modifications de personnages pour rapidement avoir accès à plus de choses que les autres. Vous pouvez aussi jouer plus agressivement et le faire de façon à avoir beaucoup de cartes en main. À chaque partie que vous jouerez, vous aurez la chance de perfectionner votre ancienne stratégie ou simplement de prendre un chemin complètement différent.
La fluidité de Quetzal – La cité des oiseaux sacrés est remarquable, il n’y a pas de point mort. Même si vous avez commis une erreur avec la pose de votre meeple précédent, vous pourrez très bien changer votre façon de faire les choses pour cette manche.
Une thématique immersive!
La thématique de ruines anciennes est très agréable et immersive. Vous sentirez rapidement que votre stratégie fonctionne avec vos collections en main et ce sentiment est très agréable. Vous aurez vraiment l’impression de diriger un site d’archéologues comme un vrai chef. Les couleurs, les oiseaux exotiques et la végétation dans le fond du plateau nous immergent dans l’univers de la jungle et des ruines. Clairement après une partie de Quetzal – La cité des oiseaux sacrés, vous aurez envie d’aller visiter des lieux anciens en personne.
Pour avoir essayé le jeu dans toutes ces possibilité (2-3-4-5 joueurs), je peux affirmer que le jeu est très bien adapté à toutes les configurations de joueurs. Lors d’une partie de 2 joueurs, l’automate apporte exactement ce qu’il faut pour que la partie soit intéressante. Ensuite, avec plus de joueurs, les enchères et l’ordre des emplacements sur le plateau nous amènent à réfléchir avant d’agir et c’est vraiment intéressant.
Quetzal – La cité des oiseaux sacrés est un jeu parfait pour les gens qui souhaiteraient débuter dans les jeux de placements d’ouvriers et de collections. Il n’est pas trop complexe et pourtant des joueurs qui ont l’habitude des jeux de société y trouveront très bien leur compte. Il se sort facilement de la ludothèque avec n’importe qui et les parties de s’éterniseront jamais.
Bref, si vous aimez les jeux de placements d’ouvriers possédant une atmosphère riche et colorée, Quetzal – La cité des oiseaux sacrés est pour vous !
Par: Gabriel Girardin
On aime Quetzal – La cité des oiseaux sacrés pour:
– Le look de la boîte et les illustrations colorées;
– Les règles du jeu simples;
– Le matériel original et attirant visuellement;
– La re jouabilité en vue des différentes stratégies possibles;
– La fluidité de chacune des parties exécutées;
– Le fait qu’il s’agit d’un jeu accessible à tous (intergénérationnels);
– L’interaction intuitive d’une partie, car nous voulons naturellement faire des découvertes;
– La thématique de cités anciennes surprenantes;
– La mécanique d’enchères, son système de lancers de meeples tout à fait original;
– Le jeu est fluide autant à 2 qu’en groupe de 5;
– L’automate simple et pourtant tellement enrichissant.
On aime moins Quetzal – La cité des oiseaux sacrés pour:
– Les morceaux de plateau à mettre en place pour cacher les zones que nous devons retirer lors de partie à 2 ou 3 joueurs;
– Le manque d’options pour les derniers meeples à placer;
– La boîte de rangement qui ne possède aucune division.
On aurait aimé:
– Un mode de jeu avec une possibilité plus offensive;
– Avoir un 6e joueur.
On aimerait:
– Une extension avec du contenu offensif comme des cartes pour nuire aux adversaires et des embuches pour certains lieux.
Il est à noter que si :
– Vous n’aimez pas les jeux comportant une portion de hasard, puisque votre stratégie se base sur les meeples que vous lancez, ce jeu n’est pas pour vous.
Merci à notre partenaire Randolph de nous avoir offert
une copie du jeu pour cette chronique.
Nous vous invitons à découvrir d’autres jeux de cet éditeur
en lisant notre chronique sur le jeu Frutopia.
