Comme à l’image de l’île de Santorini, vous incarnerez des dieux en compétition afin de pouvoir aider les humains à construire des tours au magnifique toit bleu. Santorini est jeu à la fois simple et stratégique.
Santorini
Auteur: Gordon Hamilton;
Illustrateur: David Forest et Lina Cossette;
Éditeur: Roxley Games, Spin Master;
Distributeur: ÎLO;
Nombre de joueurs: 2 à 4 joueurs;
Durée: 30 minutes;
À partir de: 8+;
Thématique : Construction, Dieux;
Mécanique : Placement d’ouvriers, construction de bâtiments et conquérir des territoires.
C’est quoi le but?
Le but du jeu est de construire des tours sur l’ile et d’être le premier joueur à atteindre le sommet ou à empêcher l’autre joueur de faire une action.
Comment on joue à Santorini?
Le jeu est simple. Il consiste en 2 étapes obligatoires : se déplacer et construire.
1- Déplacer
Vous devez déplacer l’ouvrier sur l’une des cases à proximité. Votre ouvrier peut se déplacer sur une des tuiles adjacentes vides. (Pas d’ouvrier ni de dôme bleu), au même niveau, plus bas, un étage supérieur, mais ne peut pas monter de plus d’un niveau
2- Construire
La deuxième étape consiste à construire un étage ou un dôme sur une case adjacente à l’ouvrier que vous venez de déplacer.
Lors de la construction, il faut respecter l’ordre des étages
Chaque joueur déplace un de ses ouvriers puis construit un étage. Ensuite c’est au joueur suivant de faire ses 2 actions.
C’est tout?
Il est recommandé de jouer plusieurs parties à 2 sans les cartes divinatoires pour bien apprivoiser les règles. Ensuite, il est possible d’ajouter les divinités simples (10 cartes roses) et ensuite les cartes divinités avancées (20 cartes bleues)
On peut jouer à:
– 2, chaque joueur contrôle 2 ouvriers;
– 3, chaque joueur contrôle 2 ouvriers;
– 4, chaque équipe de deux contrôles 2 ouvriers, les équipes jouent en alternances
(Joueur 1 équipe A, Joueur 1 équipe B, Joueur 2 équipe A, Joueur 2 équipe B);
– 6, chaque équipe de deux contrôle 2 ouvriers, les équipes jouent en alternances
(Joueur 1 équipe A, Joueur 1 équipe B, Joueur 1 équipe C, Joueur 2 équipe A, Joueur 2 équipe B, Joueur 2 équipe C).
À 3 ou 6 joueurs, quand une équipe ne peut pas exécuter ses 2 actions, elle est éliminée. On enlève alors ses ouvriers de l’île et les cartes divinités et les autres continuent de jouer. L’expansion Santorini La toison d’or ajoute de de nouveaux dieux et des héros aux pouvoirs uniques.
OK, et le jeu se termine quand?
Le jeu se termine quand un des joueurs dépose son ouvrier sur un 3e étage ou si un joueur ne peut plus faire ses 2 actions.
Ce que je pense de Santorini?
L’illustration de la boite est magnifique! On y voit les dieux qui construisent l’île de Santorini, presque une photo! Par contre, il n’y a rien pour placer les différents éléments du jeu dans la boite. Tout doit être dans des sacs en plastique. J’aurai aimé que la planche de jeu soit en relief pour bien tenir les premiers étages. Sinon, les autres étages s’emboitent très bien ensemble.
Les règles de base et la mise en place sont très simples. Lorsqu’on ajoute les divinités, certaines règles se compliquent. C’est pour cette raison qu’il est recommandé de jouer plusieurs parties sans divinité pour bien apprivoiser les concepts de bases.
Les tours sont simples, on déplace un ouvrier et on construit un étage. Après plusieurs parties, vous développerez des stratégies intéressantes pour construire une tour sans donner l’accès aux autres joueurs, ou préfèrerez-vous encercler l’ouvrier pour qu’il ne puisse plus bouger, l’acculer dans un coin pour limiter ses mouvements?
Le thème des dieux grecs qui construisent sur l’île de Santorini est original. On se met bien dans la peau d’un dieu qui décide du sort des ouvriers sur le plateau de jeu. Une mauvaise décision et votre empire s’écroulent! Un coup éclatant et vous vous retrouverez sur le trône!
L’ambiance est décontractée, mais requiert de la concentration selon l’expérience des joueurs. Certains ouvriers seront peut-être cachés derrière une tour…gardez l’œil ouvert!
Santorini un jeu accessible à tous!
Il y a beaucoup d’interaction. Chaque joueur tente de gagner, mais il faut aussi bloquer les tentatives des autres. Chaque mouvement aura un impact sur le coup du prochain joueur. Cela devient rapidement une belle compétition!
Avec les 30 divinités du jeu de base, la re jouabilité est excellente. Ajoutez-y les 15 nouvelles divinités et les 10 héros de l’expansion « La Toison d’Or » et vous aurez de nombreuses parties toujours différentes. Il faut aussi plusieurs parties pour bien utiliser certains pouvoirs.
Les plus jeunes aimeront construire les tours, surtout y mettre les dômes, relèverez-vous le défi de gagner si votre enfant joue avec Chronus (Il gagne si 5 tours sont complétées). Les divinités rendent le jeu accessible à tous et permettent de changer la stratégie à utiliser. Les plus aguerris y verront un jeu d’échecs, où on peut prévoir les prochains coups en prévision d’un retentissant échec et mat!
Bref, si la stratégie des échecs vous intéresse, mais que vous recherchez de la beauté, alors Santorini est pour vous!
On aime Santorini pour:
– Le look de la boite et ses illustrations magnifiques (les cartes divinités sont bien illustrées);
– Les règles du jeu simples et intuitives;
– Le matériel de bonne qualité (on aime les structures);
– La re jouabilité est excellente avec toutes les divinités et les héros
– L’ambiance décontractée, mais qui peut devenir tendue en fin de partie;
– Un jeu accessible à tous, efficace et familial;
– L’interaction constante entre les joueurs;
– Pouvoir nuire à l’adversaire;
– La thématique abstraite originale avec les dieux qui construisent une ville réelle;
– La mécanique simple, tactique et intéressante avec les 2 ouvriers;
– Jouer à 2 joueurs, c’est vraiment la meilleure configuration;
– Les tours de jeu sont fluides et se jouent bien.
On aime moins Santorini pour:
– Les ouvriers auraient pu être plus flamboyants;
– La surface aurait pu permettre d’emboiter les tours pour permettre une meilleure stabilité au jeu;
– Le déséquilibre de certaines cartes divinités;
– Devoir jouer avec les règles lors des premières parties (s’y référer régulièrement).
On aurait aimé :
– Avoir du rangement dans la boite.
On aimerait :
– Moins de blanc, il y a trop de blanc dans ce jeu.
Il est à noter que :
– Certains joueurs pourraient ralentir le rythme du jeu en réfléchissant beaucoup trop à leur tour;
– Bien que le jeu se joue très bien en équipe, cette configuration n’est pas optimale.
Merci à notre partenaire ÎLO de nous avoir offert une copie du jeu pour cette chronique.
Nous vous invitons à découvrir d’autres jeux de de ce distributeur en lisant notre chronique sur le jeu Imagicien